La présidentielle américaine a lieu aujourd’hui. À certains moments la couverture médiatique de nos voisins du Sud était telle, ici, qu’on aurait pu croire que nous étions nous-mêmes Américains.
Si bien que plusieurs vivent cette élection avec crainte. Je veux profiter de cette chronique pour lancer un message tout simple : oui, il y a de vrais enjeux, notamment économiques et dans les relations internationales, mais tout ce qui est vraiment inquiétant avec une victoire potentielle de Trump porte sur la politique intérieure.
Qu’on soit clair, je ne suis pas optimiste quant à une seconde présidence Trump. Si elle se produit, celle-ci présentera des défis importants. Mais c’est une question d’attitude et de tempérament : si on déclare, comme on l’a fait en 2016, dès le départ, que ce sera une catastrophe, la fin du monde, la fin des États-Unis, on ne parviendra ni à comprendre ni à faire quoi que ce soit de fécond. Soyons réalistes, attendons, prévoyons, analysons froidement les choses.
Ne confondons pas les électeurs de Trump avec Trump lui-même…
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy et Valérie St-Jean.