À la suite de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, François Legault, premier ministre du Québec, anticipe des turbulences, notamment en matière d'immigration, de sécurité à la frontière et d'économie avec les tarifs douaniers.
Le député caquiste d’Orford Gilles Bélanger partage les inquiétudes de son chef.
Ce retour à la Maison-Blanche pour M. Trump provoque des réactions dans le monde des affaires et la classe politique.
Au micro du 107,7 Estrie jeudi matin, M. Bélanger a rappelé les enjeux de protectionnisme, de l'importance stratégique des ressources québécoises comme l'aluminium et le bois d'œuvre, et des défis liés à la sécurité frontalière et à l'environnement.
Située le long de la frontière américaine, l’Estrie est dans la mire de ces possibles perturbations, dit-il.
«Les gens veulent rassurer les emplois. Tout dépend des secteurs. On a quand même ce rapport de force dans les négociations. Le bois d'oeuvre, ça nous touche également dans notre région. Est-ce qu'il y a ce jeu là de négociations qu'on peut utiliser? Aux États-Unis, est-ce que le Québec a quand même du jeu dans ce rapport de force?»
Gilles Bélanger souligne également les risques associés au contrôle des télécommunications et des données personnelles.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.
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