Au jour trois de la nouvelle agence Santé Québec, l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a voulu signifier ses craintes face aux réformes à venir.
Sous le thème «Ce n'est pas un cadeau», les manifestants se sont réunis au centre-ville de Montréal.
Danny Roulx, représentant national en Estrie de l'APTS, dénonce la centralisation extrême, les compressions budgétaires, et l'impact négatif sur les services de santé, notamment en imagerie médicale et en santé mentale.
Écoutez l’entrevue accordée par Danny Roulx, de l’APTS, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
«L'argent n'est plus là pour faire avancer le système de santé», déclare-t-il.
M. Roulx ne considère pas que le syndicat ne donne pas la chance au coureur.
«Et au quotidien, on voit plein de situations un peu absurdes qui se passent déjà. Pour donner un exemple, en imagerie médicale, on a des salles devaient être rénovées. Tout est mis sur pause. Présentement, on a des budgets qui étaient développés pour la santé mentale. Le budget, finalement, ne sera pas mis de l'avant. Il est reporté au printemps. Alors, pour nous, dès les premiers jours, on ressent vraiment une problématique monstre. Donc, c'est sûr qu'on va être aux aguets.»
M. Roulx a également critiqué l'augmentation de la rémunération des gestionnaires et le potentiel virage vers le privé dans le système de santé québécois.
Il a plaidé pour une plus grande autonomie régionale afin de mieux répondre aux besoins spécifiques des populations locales.