«On va d'abord confirmer si oui ou non ce sont des cas de SLA.»
La directrice de la Santé publique en Estrie, Isabelle Samson, confirme l'ouverture d'une enquête épidémiologique à la suite à la surreprésentation de 18 cas de SLA dans la région de Windsor.
La SLA n'étant pas une maladie à déclaration obligatoire, l'enquête est encore en phase préliminaire, sans connaître toutes les identités ni le nombre exact de cas, indique-t-elle, lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui.
Écoutez l’entrevue accordée par Isabelle Samson, de la Santé publique, aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
La recherche des causes est complexifiée, car on manque de connaissances scientifiques sur la SLA.
«En santé publique, on fonctionne avec des signalements ou des maladies à déclaration obligatoire. Et la SLA n'est pas une maladie à déclaration obligatoire. Donc on est content d'avoir reçu ce signalement. On l'a regardé un peu, puis on a décidé de le retenir. C'est là qu'on enclenche une enquête épidémiologique. On est encore en analyse préliminaire. On n'a même pas tous les noms. Il y en a peut-être plus, il y en a peut-être moins. Mais s'il s'avère tous des cas positifs pour la maladie de la SLA, il est fort probable que ça révèle un excès de cas dans la communauté. Et puis là, on enclenche une deuxième partie de l'enquête.»
Pistes environnementales
Des pistes environnementales seront explorées si un excès de cas est confirmé.
La santé publique pourrait collaborer avec l'Institut national de santé publique et l'Université de Sherbrooke pour des recherches plus approfondies, ajoute Mme Samson.
Rappelons que le processus a été enclenché à la suite du signalement de Julie Dubois, veuve de Marco Brindle, après avoir remarqué une concentration anormale de SLA dans la région de Windsor, notamment parmi les travailleurs des pâtes et papiers.
Source: Santé publique