Il en coûtera plus cher pour déguster son café le matin cette année.
Selon Sylvain Charlebois, directeur principal du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l'Université Dalhousie, l'augmentation du prix du café est attribuable aux difficultés de production liées aux changements climatiques au Brésil et au Vietnam.
Ces deux deux grands producteurs de la fève arabica connaissent des difficultés. La hausse du cours du café a atteint un sommet historique le 10 décembre, dit-il.
Écoutez l'entrevue accordée par le professeur Sylvain Charlebois à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
M. Charlebois prévoit des hausses de prix chez des chaînes comme Starbucks, Tim Hortons et Second Cup.
«Ces chaînes-là le savent. Quand les prix augmentent, elles vont acheter à l'avance parce qu'ils ont la capacité de le faire. Mais les petits torréfacteurs, les indépendants, écopent. Que ce soit à Sherbrooke ou ailleurs, ils ont ajusté leurs prix en conséquence parce qu’ils subissent les contrecoups plus rapidement que les grandes chaînes.»
Sylvain Charlebois mentionne également que les prix des produits alimentaires varieront en 2025, avec une augmentation pour certains produits comme le jus d'orange et le bœuf, et une baisse pour d'autres comme l'huile d'olive et les pâtes alimentaires.
Il aborde aussi l'impact hypothétique de l'annexion du Canada par les États-Unis sur les prix des produits laitiers et de la volaille en raison de la gestion de l’offre.
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