La chaîne Témoin diffuse une série documentaire très attendue: «Poirier, le testament». Paul Arcand réalise une série d'entrevues retraçant le parcours exceptionnel de Claude Poirier, journaliste juridique de renom qui a marqué le paysage médiatique québécois.
Claude Poirier, le négociateur et figure médiatique, revient avec les animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean sur des événements marquants du Québec tels que l'affaire Marion et des prises d'otages.
En 65 ans de carrière, Claude Poirier a été appelé à négocier 55 cas de prises d'otages et d'enlèvements.
Dans des entretiens avec Paul Arcand, Claude Poirier exprime des regrets sur certains échecs de sa carrière et critique la manière dont les médias sont parfois manipulés par la police.
Claude Poirier a rencontré Paul Arcand alors qu'il était jeune journaliste à la station de radio CKVL.
Il évoque aussi ses interactions avec des criminels notoires comme Vito Rizzuto et Maurice Boucher, et son rôle dans la résolution de crises.
J'ai rencontré Maurice Boucher parce que, vous savez, je ne suis pas un journaliste qui mange dans les mains de la police. On dit que sur une médaille, il y a deux côtés. Alors, bien sûr, il y a la version policière, mais parfois il faut aussi regarder l'autre côté.
M. Poirier a parfois du mal à le croire. L'homme qui a fait des milliers d'apparitions à la radio et à la télévision, et qui a survécu à de nombreux événements, est lucide sur sa carrière et ses réalisations. «Ce que j'ai fait n'a pas de sens, et encore moins pour un gars qui n'est pas allé à l'université et qui a appris son métier sur le tas.»
En terminant, à 86 ans, depuis octobre dernier, Claude Poirier se plaît à répéter que vieillir est un privilège.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.