Les premiers ministres des provinces et territoires du Canada se sont réunis à Ottawa mercredi pour discuter de la guerre tarifaire avec les États-Unis, juste avant l'investiture de Donald Trump.
Danielle Smith, la première ministre de l'Alberta, s'est distinguée en refusant de signer le communiqué et en ne participant pas à la rencontre, marquant une dissidence notable.
Par ailleurs, le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a attiré l'attention avec sa casquette portant le slogan «Canada is not for sale», rappelant les casquettes de Donald Trump «Make America Great Again».
La stratégie du Canada face aux menaces tarifaires reste incertaine, les détails n'étant pas divulgués, mais une unité, à l'exception de l'Alberta, semble se former derrière le plan fédéral.
Geneviève Tellier, professeure à l'Université d'Ottawa, a commenté ces événements, soulignant l'incertitude et les possibles répercussions économiques.
«Je pense que ce que monsieur Ford veut faire c'est de se positionner en disant ce n'est pas la seule personne qui dirige les destinées d'un pays ou d'une province qui parle de parler d'économie. “Moi aussi je suis capable d'en parler”. Donc, il voulait envoyer ce message. Mais oui, effectivement, on en parle beaucoup ici dans la région.»
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.