Il y a presque 23 ans, Julie Boisvenu était assassinée par Hugo Bernier à Sherbrooke.
Bernier se présentera devant la Commission des libérations conditionnelles du Canada le 12 mars.
Le père de Julie, Pierre-Hugues Boisvenu, s'oppose à sa libération. Il sera présent cette journée-là pour expliquer pourquoi le meurtrier de sa fille doit demeurer en prison.
«Pour beaucoup des familles ou victimes, c'est un passage obligé de se présenter devant la commission. Effectivement, c'est un retour en arrière. Je le fais pour m'assurer que ces individus-là ne feront plus d'autres Julie Boisvenu dans leur vie. C'est de m'assurer que cet individu-là, si jamais on le remet en liberté, qu'il soit vraiment bien surveillé dans la collectivité. Parce que pour moi, quelqu'un qui assassine une femme et qui va se coucher avec sa femme après avoir assassiné une femme, c'est quelqu'un d’irrécupérable. Maintenant c'est au système de s'assurer qu'il n'y ait pas d'autres victimes de la part de cet individu-là.»
Invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève, l’ancien sénateur et membre fondateur de l'AFPAD, discute de l'impact du meurtre de sa fille Julie Boisvenu par Hugo Bernier. Il exprime ses émotions face à la prochaine comparution, soulignant son engagement à assurer la sécurité publique.
Peines minimales obligatoires
M. Boisvenu critique également le projet de loi C5, qui abolit les peines minimales obligatoires pour certaines infractions, y compris la violence conjugale et les agressions sexuelles, arguant que cela envoie un mauvais message aux victimes.
Écoutez l'entrevue accordée à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.