Les producteurs forestiers du Québec ne savent plus sur quel pied danser, tellement les annonces des tarifs américains se succèdent.
La hausse tarifaire pourrait même s’étendre au papier hygiénique, ce qui soulève des souvenirs de la crise de la COVID-19, soutient le directeur général de la Fédération des producteurs forestiers du Québec, Vincent Miville.
Sur les ondes du 107,7 Estrie, il a discuté des tarifs imposés sur le bois d'œuvre canadien et d'autres produits forestiers, mentionnant des tarifs potentiels de 25% qui pourraient être appliqués.
M. Miville souligne que ces tarifs affectent non seulement le bois d'œuvre, mais pourraient s'étendre à d'autres produits dérivés.
«Pour le papier de toilette, mais je ne m'inquiéterais pas trop. Les pâtes et papiers c'est un marché qui est beaucoup plus mondialisé. Donc ça traverse les frontières internationales qui ne vont pas exclusivement aux États-Unis, comme ce qu'il y a au niveau des matériaux de construction en bois canadien qui vont principalement aux États-Unis.»
Vincent Miville croit que les consommateurs pourront absorber une hausse des prix.
Il note également l'impact sur les coûts pour les fabricants américains et les consommateurs, ainsi que les implications pour l'industrie forestière canadienne en termes de compétitivité et d'investissement.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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