L’allure de la campagne électorale fédérale ne plaît pas au chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon.
La question de la défense du français et des intérêts supérieurs des Québécois cause de l’inquiétude.
Mark Carney, premier ministre canadien, a affirmé que la langue française et la culture canadienne ne seront pas utilisées comme monnaie d'échange dans les négociations avec les États-Unis, malgré les irritants mentionnés par un rapport américain concernant la loi 96 au Québec.
Écoutez l’entrevue accordée par Paul St-Pierre Plamondon, chef du PQ, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Le chef du Parti québécois craint pour sa part que les intérêts de l'Ontario et de l'Alberta soient privilégiés.
Le président américain Donald Trump a désigné Mark Carney comme interlocuteur du Canada dans les négociations entre les deux pays, dit-il, invité sur les ondes du 107,7 Estrie mercredi matin.
«Lorsque Mark Carney dit qu’il y a une seule économie canadienne, pour moi, il n'y en a pas. Il n'y a pas plusieurs provinces avec chacune leur économie. Le risque pour le Québec, c'est que, dans des négociations avec Donald Trump, Mark Carney, comme c'est arrivé souvent dans l'histoire récente du Canada, choisisse les intérêts de l'Ontario ou de l'Alberta et protège moins bien l'intérêt du Québec parce que tu ne peux pas protéger dans une négociation tous les intérêts et il y a des arbitrages entre chacune des provinces.