La Cour d'appel du Québec a statué que l'abolition des commissions scolaires viole les droits des minorités linguistiques, impactant fortement Montréal et l'Estrie.
La décision réjouit Michael Murray, président de la Commission scolaire Eastern Townships.
Cela relève de l'importance de la gestion locale de l'éducation par des représentants élus, contrairement au modèle de centre de services scolaire imposé par la loi 40, dit-il, invité au micro du 107,7 Estrie.
Il centralise le contrôle à Québec, souligne le gestionnaire.
Cette décision est qualifiée d'historique par la communauté anglophone.
«C'est une façon de fonctionner est très importante pour nous. L'élection des représentants de notre communauté pour gérer l'opération d'éducation des jeunes est essentielle. Et dans la réforme introduite par la loi 40, tout ce monde d'éducation répond directement au ministère qui est loin, qui est de Québec, qui peut changer toutes sortes de choses, y compris engager et renvoyer des administrateurs seniors.»