Tout est loin d’être rose pour les microdistilleries au Québec, même si une embellie est perceptible.
Sans vouloir commenter directement la mise en protection contre ses créanciers de la Distillerie McManamy, de Pierre-Luc Dusseault, à Sherbrooke, Nicolas Bériault, président de l'Union québécoise des microdistilleries, aborde les défis économiques actuels affectant cette industrie.
Il constate notamment une baisse de la consommation d'alcool et la nécessité de choisir entre des dépenses essentielles et des loisirs chez les Québécois.
«Effectivement, on a connu un creux au courant de l'année dernière, mais que présentement on sent qu'on repart dans le bon sens. On sent que finalement les ventes reprennent, que les gens font des choix pour des produits locaux, délaissent les produits américains et même retrouver les produits qu'ils ont toujours aimés.»
Sur les ondes du 107,7 Estrie, Nicolas Bériault a mentionné également les opportunités malgré les difficultés, soulignant l'importance de la créativité et de l'adaptation dans l'industrie.