La vice-première ministre et ministre des Transports Geneviève Guilbault s'est retrouvée bien malgré elle dans la tourmente municipale causée par la démission surprise du président de la Société de transport de Sherbrooke (STS), Marc Denault.
En aucun cas, elle aurait mentionné au cabinet de la mairie que l'ex-président et conseiller du district du Golf n'y était pas invité pour discuter des dossiers de mobilité, bien au contraire, a assuré la ministre lors d’une entrevue accordée jeudi à l’animateur Martin Pelletier dans Midi actualité.
Le 23 janvier, dans une sortie publique fracassante, M. Denault a aussi quitté la présidence de l'Association du transport urbain du Québec.
Certains élus municipaux lui ont d'ailleurs demandé de reconsidérer sa décision compte tenu de son expertise dans le domaine.
Mme Guilbault s'est dite étonnée de l'ampleur qu'a pris cette affaire. Elle assure ne pas se mêler de la liste des invités à cette fameuse rencontre.
Pour Steve Roy, chef de cabinet de la mairesse Beaudin, il est totalement faux de prétendre que Marc Denault a été exclu de la rencontre. Celle-ci faisait suite à un contact que les deux politiciennes ont eu l'été dernier, dit-il.
Ce dernier ne comprend pas la réaction de M. Denault.
Réseau de transport structurant
Mme Guilbault a pu échanger avec la mairesse de Sherbrooke Évelyne Beaudin dans le dossier du réseau de transport structurant prévu d'ici 2030.
Dès cette année, un Bureau de projet sera créé pour lancer les premières démarches de ce projet, affirme la ministre.
Et il n'est toutefois pas question de tramway pour Sherbrooke, assure-t-elle.