À Sherbrooke, c'est le début du procès de l'ex-animateur scout Raphaël Bélisle, qui fait face à des accusations d'agression sexuelle sur trois adolescentes de moins de 16 ans.
La grande similitude des événements qui lui sont reprochés sont des motifs retenus par le juge Serge Champoux pour la tenue d'un seul procès. Il y a une ordonnance de non-publication sur les plaignantes et un paravent a été installé pour les protéger.
Entre juillet et septembre 2022, l'accusé de 26 ans aurait profité du fait qu'il était animateur scout pour commettre les attouchements.
L'une d'elle a raconté ce matin que des scouts séjournaient dans un camp et que Bélisle se serait approché pour dormir avec elle, il aurait tenté de l'enlacer en cuillère et la victime l'a repoussé.
Selon elle, à son arrivée au camp, Bélisle aurait écrit sur un grand tableau " Le sexe c'est la vie!" alors qu'il lui aurait dit que c'est une blague.
La nuit suivante, la première victime aurait décidé de dormir avec la deuxième présumée victime et Raphaël Bélisle se serait couché à côté d'elles.
À son retour du camp, la première plaignante auraient averti son père de ce qui s'est passé, et c'est ce dernier qui aurait contacté les policiers.
L’accusé était remplaçant enseignant, il avait 25 ans au moment des événements reprochés et était famille d'accueil à la DPJ.