À l'instar d'autres villes, Sherbrooke devrait imposer une taxe sur l'immatriculation pour les automobilistes en janvier 2025.
Les modalités de cette taxe sont en discussion et le projet a été présenté au plénier public et il faudrait un règlement en mai pour que la Ville s'en prévale.
À titre indicatif, la taxe pour la région de Sherbrooke a été établie à 59 $ par véhicule en 2024, selon une projection de la SAAQ.
La Ville a d'ailleurs embauché un spécialiste de l'écofiscalité pour établir cette mesure.
Selon les dernières statistiques, en 2021 à Sherbrooke il y avait 108 449 véhicules de promenade et une telle taxe pourrait générer minimalement 6 millions $ dans les coffres de la Ville.
Dette à long terme
Par ailleurs, la Ville de Sherbrooke veut être plus proactive pour le remboursement de sa dette à long terme et prend des stratégies pour l'étaler dans le temps.
Concrètement, cela veut dire que Sherbrooke paiera davantage comptant pour ses infrastructures plutôt que de s'endetter, a expliqué mardi soir la directrice du Service des financement Nathalie Lapierre.
Il reste 7 millions $ dans le fonds état donné qu'on doit soustraire un 566 000 $ pour la construction d'un nouveau centre gymnique.
Plan climat
De plus, la Ville de Sherbrooke a obtenu une subvention de 1,8 M$ pour finaliser l’élaboration de son Plan climat.
L’octroi de cette subvention fait suite à l’annonce du programme Accélérer la transition climatique locale
En 2016, la Ville avait entamé une démarche pour se doter d’un Plan climat s’attaquant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Ce plan a comme objectif d’atteindre la cible de 30 % de réduction des émissions de GES de 2009, d’ici 2030.
Projets immobiliers majeurs
Lors du conseil municipal de mardi soir, on a aussi appris que les citoyens de l'arrondissement Fleurimont seront consultés et informés sur trois projets immobiliers majeurs le 25 mars prochain à 17h30 à la salle du Parvis.
On parle du projet Masson sur la 12e Avenue, du Projet Natur du chemin Duplessis qui comptera 400 unités sur deux bâtiments et du Petit Quartier de minimaisons, qui devrait voir le jour en 2025.
Certains citoyens du secteur ont des questions quant au volume de voitures que ces projets amèneront et quant à la densité des bâtiments.
Dans le cas du projet Masson, le Groupe Custeau projette de construire 16 immeubles regroupant 795 logements, dont 538 seraient considérés comme abordables.