La GRC a procédé à quatre arrestations dans le cadre de sa frappe contre un laboratoire clandestin à Drummondville.
Les policiers de la police fédérale ont procédé au démantèlement du laboratoire dans une résidence de Drummondville qui était utilisée vraisemblablement pour la contrefaçon de comprimés pharmaceutiques.
Plusieurs centaines de milliers de comprimés contrefaits qui pourraient contenir de la protonitazèpyne ont été saisis, annonce la GRC.
Les perquisitions ont également mené à la saisie d'importantes quantités de produits chimiques utilisés pour la fabrication de comprimés illicites, une presse à comprimés ainsi que du matériel sophistiqué permettant une production à grande échelle, ajoute-t-on.
L'enquête est menée par l'Unité mixte sur le crime organisé de la police fédérale de la région de l'Est depuis mai 2024.
Les quatre individus arrêtés ont été rencontrés par les enquêteurs et ont été relâchés en attendant la suite des procédures. Ils pourraient ultérieurement faire face à des chefs d'accusation en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, notamment de production et de possession de substances contrôlées en vue d'en faire le trafic.
Source: Fournie par la GRC
Les dangers de la protonitazèpyne
Des comprimés illicites interceptés en cours d'enquête imitaient l'apparence d'un comprimé légitime d'oxycodone. Ceux-ci étaient de couleur bleue et portaient l'écriture M/30. L'analyse en laboratoire a toutefois démontré que, contrairement au médicament original, les comprimés contrefaits contenaient plutôt de la protonitazèpyne, un opioïde de synthèse environ 25 fois plus puissant que le fentanyl.
Il s'agit d'un dépresseur du système nerveux central appartenant à la famille des benzodiazépines. Des analyses en laboratoire seront nécessaires pour déterminer si on retrouve de la protonitazèpyne dans les comprimés saisis.