La controverse sur les propos du député solidaire Haroun Bouazzi ne s’essouffle pas.
M. Bouazzi, qui a fait état de racisme allégué à l’Assemblée nationale, a été rabroué par les deux porte-parole solidaires et les trois autres partis déposeront chacun leur motion pour dénoncer ces propos.
Mardi matin, la collègue de M. Bouazzi, la députée de Sherbrooke Christine Labrie, s’est fait questionner à savoir si M. Bouazzi devait rester au caucus de Québec solidaire.
«Haroun doit prendre ses propres décisions»,a-t-elle lancé avant d’entrer au caucus de son parti.
«Ses propos me rendent mal à l’aise. Je ne les partage pas.»
En caucus
On lui a aussi demandé quelles sont les options sur la table concernant l’avenir de M. Bouszzi dans le parti.
«C’est des discussions qu’on a en caucus», a-t-elle répondu.
«Mais il y a une chose qui est très claire. La notion que les députés de l'Assemblée nationale sont racistes on n’y adhère pas à Québec solidaire.»
À écouter:
Affaire Haroun Bouazzi: «Le caucus s'est refermé comme une petite huître»