Le manque de sommeil serait particulièrement néfaste pour les personnes dans la trentaine et la quarantaine. Effectivement, celles-ci seraient plus susceptibles de développer des problèmes cognitifs par la suite.
C'est ce que montre une récente étude publiée dans la revue Neurology de l'American Academy of Neurology.
Nadia Gosselin, neuropsychologue, professeure et directrice scientifique du centre d’études avancées en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, décortique les impacts de ce problème qui touche de nombreuses personnes, dimanche, au micro d'Élisabeth Crête.
«Dans l'étude ce qu'ils ont regardé, c'est si le sommeil était de qualité, et si les personnes bougeaient beaucoup, tournaient beaucoup et se réveillaient souvent pendant leur sommeil. Et c'est spécifiquement ce qui a été associé à un ralentissement dans les tâches», souligne Nadia Gosselin.
Écoutez-la spécialiste expliquer pourquoi la qualité du sommeil est aussi importante que la durée de celui-ci...