En général, le renouvellement du prêt hypothécaire aura finalement un impact limité sur la plupart des ménages au Québec.
Certes, la hausse des taux d'intérêt a été catastrophique pour certaines familles, mais le marché immobilier n'a pas été complètement déstabilisé par les taux d'intérêt.
À l'émission Les dessous de l'immobilier, samedi, écoutez les coanimateurs Mélanie Bergeron et Jeffrey Subranni discuter de prêt hypothécaire.
«Ce qu'on voit sur le marché, c'est qu'il n'y a pas encore de conséquences directes sur les gens de façon généralisée, explique Mélanie Bergeron, courtier immobilier et animatrice. Je veux dire, il peut y avoir des cas où les gens doivent vendre la maison parce qu'ils n'y arrivent plus, mais ce n'est pas la majorité.»
«En février de cette année, il y a eu 30 % de plus de vente par rapport à février l'an passé dans le Grand Montréal. Ça en dit long. Ça veut dire que les acheteurs sont quand même plus optimistes que l'an passé, où l'on voyait une maison qui traînait beaucoup plus longtemps sur le marché. Cette année, il y en a encore des produits assez particuliers. Quand ce n'est pas affiché au bon prix, ça va être plus long sur le marché avant de trouver preneur. Par contre, il n'y a pas de conséquences directes massives encore. Et est-ce qu'il y en aura de ces gens qui n'arrivent plus à payer l'hypothèque versus le prix des maisons versus l'offre et la demande? Ça ne crée pas nécessairement plus d'offres sur le marché. C'est un peu spécial comme portrait en ce moment.»