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Cyberattaque contre l’OIIQ

«L'Odre doit récupérer les données» - Stéphanie Goulet

«L'Odre doit récupérer les données» - Stéphanie Goulet
L'OIIQ a été victime d'une cyberattaque. / Archives Getty Images

L’inquiétude est palpable au sein du corps infirmier de l'Estrie à la suite de l’important vol de données perpétré récemment contre l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ).

Stéphanie Goulet est présidente par intérim du Syndicat des professionnels en soins des Cantons-de-l'Est - FIQ était invitée à commenter lors de l’émission Midi Actualité mercredi.

Selon elle, il est important que l’Ordre récupère les données. Elle déplore que ses membres aient été mal informés de cette cyberattaque survenue le 19 avril dernier. 

«Dans le courriel que nous avons reçu hier après-midi, l’ordre avait l’air moins au courant que les journalistes», a-t-elle lancé sur les ondes du 107,7 Estrie.

«C’est une infirmière qui, voulant aller chercher des informations pour ses impôts sur le site de l’OIIQ, qui a commencé à en parler sur les réseaux sociaux.»

Mardi midi, le 107,7 Estrie révélait que l’OIIQ avait été ciblé pour une attaque informatique. Sur son site web «en maintenance», l’organisme dit qu’une «activité irrégulière a été détectée dans ses systèmes informatiques».

Des données sensibles telles que les numéros d'assurance sociale et des documents d'identité ont été volées.

Web caché

Pour sa part, La Presse a retrouvé sur le web caché (dark web) un aperçu des données volées lors de cette cyberattaque, le 19 avril, notamment des copies de cartes d’assurance maladie et des résultats à des examens de compétence.

Plusieurs ont donc appris via les médias mardi l’existence de cette cyberattaque, même si l'Ordre est soumis à la Loi 25, sur la protection des renseignements personnels.

Sur son blogue dans le web caché, un gang anonyme affirme avoir mis la main sur 112 gigaoctets de données et exige 200 000 $ US pour les effacer de son site, selon le média montréalais.

Selon Mme Goulet, il est important que ses membres ne cherchent pas à récupérer leurs données personnelles sur le dark web. «C’est dangereux. Il peut y avoir des virus informatiques», dit-il.

Cet événement lui rappelle un précédent vol de données chez Desjardins. 

Écoutez l’entrevue accordée à Martin Pelletier.

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