Au lendemain d’une violente agression survenue contre une intervenante de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) au palais de justice de Sherbrooke, les constables spéciaux demandent plus de moyens pour assurer leur sécurité et celle des intervenants et du public.
Mardi midi, Frank Perales, président du Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec, était appelé à réagir à la nouvelle diffusée par La Tribune rapportant que l’intervenante de la DPJ se serait fait projeter sur un mur par une mère en colère lundi matin.
Au micro du 107,7 Estrie, M. Perales s’est dit désolé de devoir encore une fois revendiquer une meilleure sécurité pour ses membres.
«Nous demandons depuis des années de rehausser la sécurité dans les palais de justice», se plaint-il.
«Nous demandons des détecteurs de métal et des appareils à rayon X dans les palais de justice.»
Le syndicat souhaite aussi qu'on assigne des agents dans les salles de cour.
Frank Perales reconnaît qu’on l’a échappé belle, que la situation aurait pu atteindre un autre niveau de violence si, par exemple, la personne avait été armée.
«Ça aurait pu avoir des conséquences très graves», reconnaît-il.
«Une meilleure protection, ça peut dissuader des gens mal intentionnés.»
M. Perales ajoute que des discussions ont eu lieu entre son syndicat, les bâtonniers et la magistrature afin de faire pression sur les autorités gouvernementales pour accroître la sécurité.
«Nous menons le même combat, ajoute le chef syndical. Il y a un temps pour parler, il y a un temps pour agir… Nous sommes rendus au temps pour agir.»
«Nous sommes tous dans le même bateau. Le public veut entrer dans les palais de justice et être en sécurité.»
Écoutez l'entrevue accordée à Martin Pelletier.
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