Aller au contenu
Baisse des signalements à la DPJ

«On ne peut pas encore parler de tendance» - Stéphanie Jetté

«On ne peut pas encore parler de tendance» - Stéphanie Jetté
Stéphanie Jetté / Cogeco Média

«On ne peut pas encore parler de tendance. C'est la première année depuis 2011-2012 qu'on a une diminution. Au niveau provincial, on voit qu'il y a eu une légère augmentation, mais ce n’est quand même pas très élevé.»

Sur les ondes du 107,7 Estrie mardi midi, Stéphanie Jetté, directrice de la DPJ en Estrie, a analysé le bilan annuel, faisant état d’une baisse des signalements, mais d’une légère augmentation provinciale. 

«Je suis quand même fière du travail. C'est la première année depuis 2011-2012 qu'on a une diminution. Au niveau des signalements retenus, on a 2229 cas qui ont été retenus au cours de la dernière année. On note là une légère baisse. Parmi l'ensemble des signalements qu'on reçoit, on en retient une certaine proportion. Notre taux de rétention est identique à celui de l'année dernière, soit à 26 %.»

Violence conjugale

Mme Jetté a aussi signalé l'ajout de la violence conjugale comme motif de compromission distinct dans la loi depuis avril 2023, entraînant une hausse des signalements liés. 

«Cette année, on a souhaité mettre au cœur de notre thème l'intervention auprès des enfants exposés à la violence conjugale. En avril 2023, la loi sur la protection de la jeunesse a été modifiée pour en faire un motif de compromission distincte. Donc, ce qui veut dire que depuis avril 2023, quand on reçoit un signalement, on est maintenant plus habilité à repérer les situations d'exposition en violence conjugale et évidemment apporter une meilleure intervention au niveau de la violence conjugale», analyse-t-elle.

«Effectivement, on voit qu'il y a une augmentation du nombre de signalements d’exposition à la violence conjugale comparativement à l'année précédente. Ça s'explique notamment par le fait qu'on répertorie mieux les situations. On note parallèlement une diminution des signalements qu'on retient en ce qui a trait les conflits sévères de séparation. Parce que c'est bien important de distinguer que la violence conjugale, ce n'est pas un conflit sévère de séparation, ça ne fera pas l'intervention de la même façon.»

Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.

À écouter aussi:

Bilan de la DPJ: Encore beaucoup d’améliorations à apporter, selon l'APTS

DPJ: hausse de 17% des signalements liés à l'exposition à la violence conjugale

Abonnez-vous à l’infolettre du 107.7 Estrie!
En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.

Plus avec Marc Toussaint

Deuxième heure intégrale de Que l'Estrie se lève du jeudi 19 septembre 2024
Quatrième heure intégrale du mardi 17 septembre 2024
Deuxième heure intégrale de Que l'Estrie se lève du vendredi 20 septembre 2024

Vous aimerez aussi

L’écoute en direct débutera à la suite de ce message publicitaire.
Que l'Estrie se lève
En direct
En ondes jusqu’à 10:00