La Ville de Sherbrooke dépense des millions $ pour subventionner des logements abordables pour des familles à faible revenu.
Plusieurs de ces logements sont occupés par des personnes disposant de salaires ne correspondant pas aux normes, estime la conseillère Hélène Dauphinais, qui avait soumis un avis de proposition à ce sujet mardi soir.
Des centaines de logements ne sont ainsi pas à la disposition de personnes à faible revenu.
«Il faut s'assurer qu'à l'entrée, ce soit des ménages à faible revenu, puis, cinq ans plus tard, que ce soit toujours des ménages à faible revenu», dit l’élue du district du Pin solitaire.
60 000 $ de revenu ou moins
Selon des informations qu’elle a obtenues, 80 % des gens qui habitent dans ce type de logement font 60 000 $ de revenu ou moins.
«On est déjà pas mal proche de la classe moyenne, mais peu importe», fait-elle remarquer.
«Pour le 20 % qui reste, si ces personnes quittaient en disant j'en ai profité quand j'étais mal prise. J'étais contente d'avoir un logement pas cher. Mais maintenant que je peux aller vers le privé et je vais donner la chance à un autre, on libérerait facilement 400 logements demain matin.»
Mme Dauphinais suggère de réviser régulièrement la situation financière des occupants pour s'assurer que les subventions profitent réellement aux ménages défavorisés.
Elle souhaite demander des changements au gouvernement pour soutenir cette initiative.
Écoutez l'entrevue accordée à Steve Roy et Valérie St-Jean.
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