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Mercredi à Magog

«Erreur sur la personne» lors d’une manif des syndiqués du Zoo de Granby

«Erreur sur la personne» lors d’une manif des syndiqués du Zoo de Granby
Des syndiqués du Zoo de Granby sont débarqués par erreur à Magog mrcredi. / Archives

Une manifestation inattendue des employés syndiqués du Zoo de Granby s’est déroulée mercredi devant le cabinet financier Roy, Lévesque & Associés à Magog.

La confusion vient du nom similaire d’un autre cabinet professionnel. Les syndiqués du zoo de Granby croyaient à tort qu'un employé de Roy Lévesque siégeait au conseil d'administration du Zoo. 

«J'arrive à mon bureau hier matin, à peu près entre 10 h et 11 h, et les portes sont placardées avec des affiches de la CSN avec le nom du Zoo de Granby», relate Louis Roy, de la firme Roy, Lévesque & Associés.

«Il y a deux tentes dans les places de stationnement devant mon bureau et un autobus de syndiqués qui manifestent visiblement sur la rue principale et devant mon bureau.»

Après clarification et malgré la réticence des responsables syndicaux à admettre leur erreur, la situation s'est résolue sans que le cabinet n'ait subi de pertes de clients, assure M. Roy, invité sur les ondes du 107,7 Estrie.

Louis Roy dit avoir pu faire la lumière sur «l’erreur sur la personne…»

«La police était là. Je me suis adressé aux policiers au début. Ils m'ont expliqué qu'ils manifestaient devant mes bureaux parce que j'avais un employé qui devait être sur le conseil d'administration du Zoo de Granby», dit-il.

«Ce qui n'est pas le cas du tout. J'ai des employés. J'en ai peut-être qui ont des activités secondaires. On me donne le nom de cette personne qui est effectivement une administratrice du Zoo de Granby, mais qui semble avoir un cabinet de ressources humaines, mais à Shefford. La dénomination sociale du cabinet ressemble étrangement à la mienne.»

Les travailleurs syndiqués à la CSN ont été mis en lock-out par la direction du jardin zoologique à la fin juillet.

Depuis, le dossier piétine.

Intimidation

Louis Roy reproche aux syndiqués de ne pas avoir été très prompts à reconnaître leur erreur et à s’excuser.

«Je ne voulais pas faire un tollé avec ça. Mais on parle beaucoup d'intimidation en ce moment. C'est sous une forme d'intimidation», dit-il.

«En tout cas, ça s'est bien terminé. Mais je trouve ça vraiment spécial. C'est surtout l'attitude. Une erreur, c'est plate. Ça arrive, mais juste l'admettre.»

Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy et Valérie St-Jean.

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