La direction de l’Université de Sherbrooke ne peut dire quand la plateforme bciti+ pour la distribution des vignettes de stationnement sera pleinement opérationnelle.
Charles Vincent, directeur général du service Mobilité, sécurité et prévention à l'Université, reconnaît les dysfonctionnements à la suite de la migration vers la plateforme. Des mesures d’urgence ont été mises en place en collaboration avec le fournisseur pour régler le problème le plus rapidement possible.
«Ce sont nos vignettes de stationnement, mais ce n'est pas notre système à nous. C'est une situation malheureuse. On en est bien conscient. C'est la raison pour laquelle on a mis en place une stratégie pour collaborer avec le fournisseur afin d'avoir des mesures correctives dans les plus brefs délais», assure M. Vincent.
«Il est un peu trop tôt pour dire quand les problématiques seront réglées. Mais chose certaine, on a mis en place une équipe d'urgence qui a commencé à travailler dans les derniers jours. On a exigé du fournisseur un plan de redressement. On tient aussi des rencontres quotidiennes de suivi. Avec lui, on vise le retour à la normale le plus rapidement possible. Mais malheureusement, pour l'instant, je ne peux pas vous dire quand tout sera redevenu comme avant. Parce qu'il y a plusieurs enjeux, plusieurs problèmes, plusieurs problématiques et donc on est en train de les attaquer l'une après l'autre.»
M. Vincent était appelé à réagir à l'histoire de Marilou Hamel, étudiante à l'Université de Sherbrooke demeurant à Richmond, qui a rencontré des problèmes avec la plateforme pour obtenir sa passe de stationnement. Les étudiants sont confrontés à des pépins techniques répétés depuis la rentrée universitaire.
En conséquence, ceux-ci doivent payer le stationnement quotidien, ce qui est plus coûteux en fin de compte que la vignette de stationnement.
16 000 transactions
M. Vincent dit compatir avec les étudiants touchés par les ratés du système informatique.
On ne peut pas revenir à la vente des vignettes au comptoir avec du personnel, ajoute-t-il, le nombre de permis de stationnement étant trop élevé.
«On parle d'à peu près de 15 000 à 16 000 transactions par mois. Donc c'est l'équivalent de ce que vous pouvez faire dans les municipalités comme Sherbrooke. Vous pouvez donc payer un droit de stationnement pour une période plus courte. Donc ça fait du volume», explique le gestionnaire.
«Mais le fait d'avoir une plateforme numérique nous aide beaucoup. C'est sûr que quand ça fonctionne, personne n'en parle. La vie continue. Quand il y a des enjeux, bien évidemment, ça crée du mécontentement.»
Des discussions sur des compensations potentielles pour les étudiants affectés sont également en cours.
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy et Valérie St-Jean.