Les infirmières syndiquées à la FIQ campent devant l'Assemblée nationale du Québec pour faire pression sur le gouvernement de François Legault durant les négociations en cours.
Stéphanie Goulet, présidente par intérim du syndicat professionnel en soins des Cantons de l'Est, souligne l'importance de résoudre l'impasse, notamment sur la flexibilité et la mobilité du personnel infirmier.
La manifestation se poursuivra jour et nuit «pour couvrir les trois quarts de travail» jusqu'à jeudi, afin d’attirer l'attention des députés.
«Oui, j'espère vraiment que ça va débloquer», avoue-t-elle, lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui.
«C'est justement en appui au blitz de négociations qui est en cours avec le conciliateur. On a annoncé qu'on restait là pour mettre de la pression sur les députés et les ministres à l'Assemblée nationale qui recommencent leurs travaux. On veut avoir une entente de principes satisfaisante à présenter à nos membres. Ça fait 530 jours qu'on est en convention collective.»
Mme Goulet critique les affirmations de Sonia Lebel, présidente du Conseil du Trésor, sur le volontariat de la mobilité, en apportant des exemples concrets de la réalité vécue par les infirmières.
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy et Valérie St-Jean.