Certaines régions québécoises, comme l'Estrie, ont vu une hausse de l'évaluation foncière en raison de l'attrait post-pandémique pour ces zones. Plusieurs villes de la province ont présenté leur nouveau rôle d'évaluation pour 2025-2027, avec des augmentations pouvant atteindre les 40 et 50%.
Selon Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités et maire de Sainte-Catherine-de-Hatley, il n’y a pas lieu de paniquer.
Ces augmentations ne se traduiront pas nécessairement par des hausses équivalentes des taxes.
Les élus municipaux ajusteront les taux, dit-il.
«La première question que les gens doivent se poser c'est la valeur qu’ils pourraient vendre? Parce que des fois les gens disent que ç’a trop monté, mais je vendrais encore plus cher que ce qui est là. Il faut s'entendre que le rôle soit basé sur 18 mois avant, mais pas sur trois ou quatre ans. Là, 18 mois, c'est la valeur au mois de juillet 2023», mentionne M. Demers.
«C'est normalement sur des maisons équivalentes dans un secteur donné. Ils regardent le marché. Ils voient les ventes, les pourcentages. Ce sont des évaluations de masse, des évaluations de prix. Ça se peut parfois qu'il y ait une variante.»
Au micro du 107,7 Estrie, Jacques Demers encourage les propriétaires à discuter avec les évaluateurs avant de contester.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.