Les formations accélérées en construction, payées par le gouvernement du Québec, seraient suivies par plusieurs personnes mal intentionnées.
Le Journal de Montréal rapporte lundi que de nombreux étudiants dans ces programmes ont été davantage attirés par le chèque de paye puisqu'à peine le quart des étudiants payés 750$ par semaine travaillent présentement sur les chantiers.
Malgré ce bilan décevant, le gouvernement provincial a tout de même lancé une 2e phase du programme. Plus de 1800 élèves y participent depuis la rentrée.
Écoutez Félix Rhéaume, directeur des affaires publiques et gouvernementales à l’Association de la construction du Québec, en discuter avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Si on regarde ceux qui ont effectivement obtenu leur diplôme, on est au-dessus de 40 %. Donc, encore là, il faut regarder de quelle façon on analyse les chiffres. Nous, on voit ça comme une avancée positive, un pas dans la bonne direction. Vous savez, les besoins de main-d'oeuvre dans l'industrie sont tellement grands que chaque initiative qui nous amène davantage de travailleurs, on l'accueille favorablement.»
«Premièrement, combien de témoignages de gens qui se sont inscrits à la formation, payés 750 $ par semaine pour apprendre à rénover leur sous-sol ? Deuxièmement, comment se fait-il que le programme n'est pas ou ne soit pas associé à une obligation pour ceux et celles qui y participent d'aller travailler sur les chantiers? Là, il y a de l'argent public qui est envoyé dans le feu. On peut parler d'un gaspillage.»