«Malgré tous les moyens qui ont été investis pour essayer de régler les problèmes dans la DPJ, on ne réussit pas à sortir la tête de l'eau.»
La députée de Sherbrooke, Christine Labrie, constate le peu d’avancement dans le traitement des cas de jeunes en difficulté par la DPJ.
Mercredi, Stéphanie Jetté, directrice de la DPJ en Estrie, avait fait état des défis de la DPJ, notamment la pénurie de personnel et les délais d'attente de quatre mois en Estrie, contre une moyenne provinciale de moins de 50 jours.
Écoutez l'entrevue accordée par la députée Christine Labrie à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
L'impact de l'affaire de la fillette de Granby accentue la pression sur les services en Estrie et la nécessité d'actions concrètes malgré les recommandations de la commission Laurent., rappelle Mme Labrie. Le taux élevé de roulement du personnel et les conditions de travail difficiles empêchent la rétention des employés.
La députée solidaire a réagi aux propos d’une auditrice du 107,7 Estrie qui avait formulé une plainte concernant la DPJ auprès du ministre Carmant, ce qui lui avait valu des représailles de par une DPJ régionale.
«Le ministre renvoie aux régions. Je dois dire qu'on est un peu démunis. Comme députés, on a été interpellé souvent par des gens qui ont des problèmes avec la protection de la jeunesse. On ne peut pas vraiment s'ingérer là-dedans. Je voudrais référer les gens au mécanisme de plainte. Je le fais aussi quand je suis contacté par des gens de l'extérieur de la région.»