Un autre programme de francisation en Estrie est menacé.
Au Centre Saint-Michel de Sherbrooke, le financement accordé par le gouvernement est à la baisse. Le manque à gagner serait de 700 000 $ pour le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke.
Selon le président du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie, David Raymond, le nombre de groupes en francisation passera de 28 à 5 au Centre Saint-Michel.
Écoutez l'entrevue accordée par le syndicaliste David Raymond à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
Cette situation entraînera la perte d'emploi pour de nombreux enseignants non permanents le 5 novembre et affectera significativement le nombre d'élèves pouvant suivre ces cours.
Il souligne que le financement a été modifié sur la base des années de pandémie où les besoins étaient moindres, ce qui ne reflète pas les besoins actuels.
«Il y a des gens qui auraient besoin de services qui n'auront pas le service à partir du 4 novembre. Le gouvernement a mentionné à plusieurs reprises que l'éducation est une priorité, que le français est une priorité. Donc la francisation devrait être une priorité. Puis on arrive avec des décisions comme ça. Je ne comprends pas les réelles intentions du gouvernement.»
On apprenait à la fin septembre que le programme de francisation de la Commission scolaire Eastern Townships est aussi menacé faute de fonds au ministère de l’Immigration du Québec. La date limite a été fixée au 25 novembre.
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