Le Parti québécois propose de réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires au Québec en suggérant une robotisation étendue comme solution partielle.
Julie White, vice-présidente des affaires publiques et porte-parole par intérim de Manufacturiers & Exportateurs du Québec (MEQ), reconnaît l'importance de l'automatisation.
Mais selon elle, cette possibilité a ses limites ainsi que des défis financiers et techniques, en particulier pour les PME.
Écoutez l’entrevue accordée par Julie White, de MEQ, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
«Aujourd'hui, on n’en a clairement pas assez. Ce volet du plan annoncé par le PQ, je tiens à le saluer. C'est quand même important pour les entreprises manufacturières de s'adapter aux nouvelles technologies. L'automatisation, la robotisation, ça fait partie des plans de plusieurs entreprises, particulièrement les PME. Mais elles n'ont pas toujours les moyens financiers et les moyens techniques pour l'implanter. Donc de vouloir accélérer cette transformation-là, mais ce n'est pas un coup de baguette magique qui va régler les enjeux de main-d'oeuvre et qui va être une solution facile pour remplacer des travailleurs immigrants, notamment juste dans le secteur manufacturier.»
Selon Mme White, les manufacturiers font déjà face à la pénurie de main-d'œuvre et pourraient connaître des conséquences économiques à la suite d’une réduction importante des travailleurs étrangers au Québec.
Elle entrevoit la possibilité que des entreprises déménagent leurs activités hors du Québec.
Source: Tirée de Facebook