On observe une pénurie de vétérinaires au Québec, notamment en Estrie.
Parallèlement, soulève le Dr Gaston Rioux, président de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec, il y a eu une augmentation des propriétaires d'animaux de compagnie.
Cette conjugaison cause de la pression sur les vétérinaires, entraînant des problèmes de rétention et de santé psychologique, y compris des idées suicidaires chez 16 % des vétérinaires.
Écoutez l’entrevue accordée par le Dr Gaston Rioux, de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
L’Estrie compte un vétérinaire de moins que l’an dernier, selon un premier portrait démographique de la profession au Québec.
«On a de plus en plus besoin de pénurie. C'est quand même un phénomène qui a été mentionné depuis quelques années. Il y a un vétérinaire qui est parti dans la dernière année. Ce sont des sources d'inquiétude pour la profession et pour l'Ordre des médecins vétérinaires. L’une de ces priorités, c'est l'accessibilité aux soins vétérinaires pour l'ensemble de la population, peu importe le secteur de pratique.»
Des comités travaillent sur des solutions, telles que des projets de règlement et un campus satellite de la Faculté de médecine vétérinaire à Rimouski pour former plus de vétérinaires, ajoute-t-il.
Source: Ordre des médecins vétérinaires du Québec