Condamnés à la détention en juillet, Nicolas Daigle et Massimo Siciliano, coupables d’agression sexuelle, réclament de purger une leur peine dans la collectivité.
Les ex-joueurs des Tigres de Victoriaville ont été condamnés à 30 et 32 mois de prison.
L'avocate et criminaliste Me Célina St-François explique qu'une peine dans la collectivité implique de rester à la maison, avec certaines exceptions pour le travail ou les urgences.
La sentence est sans possibilité de libération conditionnelle, dit-elle.
Écoutez l’entrevue accordée par Me Célina St-François à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
On ne peut parler de sentence bonbon, selon l’avocate sherbrookoise.
«C'est le réflexe que plusieurs ont. C'est un peu normal quand on ne connaît pas les tenants et aboutissants. En fait, une peine d'emprisonnement dans la collectivité, c'est une peine d'emprisonnement mais qui doit être fait à la maison. Maintenant, on parle de peines qui peuvent aller jusqu'à deux ans au moins un jour. Donc, c'est la durée maximale d'une peine d'emprisonnement dans la collectivité. Il y a des contrôles qui sont effectués, soit en présence ou au téléphone, pour s'assurer que la personne respecte bien la panoplie de conditions qui lui est imposée et que la personne est bel et bien toujours à la maison et qu'elle respecte évidemment les conditions qu'elle a à respecter.»
La Cour d'appel doit décider si leur peine peut être purgée dans la collectivité, en tenant compte de la sécurité publique et des critères légaux, ajoute la spécialiste.