Alors qu’on organise des activités pour éliminer la violence faite aux femmes, une auditrice du 107,7 Estrie qui souhaite garder l’anonymat livre un témoignage personnel. Elle déplore les délais d’intervention dans pareil dossier en raison du manque de ressources.
Josée relate l’histoire de sa fille qui a été victime de violence conjugale pendant plusieurs années.
Elle décrit l'escalade de la violence subie par sa fille par son conjoint, l'intervention de la police, et les difficultés rencontrées pour obtenir de l'aide et des ressources.
Écoutez l’entrevue accordée par Josée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
«Ç’a commencé tranquillement, par des paroles, des bris de choses. Ça augmentait à chaque fois à essayer de nous tasser, nous la famille, pour mieux gérer ma fille. Il n'avait jamais d'argent et prenait son argent. Il y avait encore un lien pour continuer à la garder avec les jeunes enfants. Ça a été très difficile jusqu'au jour où elle m'a appelée en panique un matin. Il a fallu que j'aille la rejoindre à son appartement parce qu'il y avait dépassé…»
Josée ne veut pas raconter l’histoire dans tous ses détails, mais mentionne que le conjoint de sa fille avait «perdu le nord. Il l’a frappée, il l’a poussée, il l'a blessée. Il y avait un jeune enfant qui était là», poursuit-elle.
«Quand je suis arrivé, je lui ai dit “c'est aujourd'hui que ça arrête” parce que j'étais sûre qu'il était pour la tuer.»
L'interview s'inscrit dans la foulée d'une campagne contre la violence faite aux femmes menée par le CALACS.
Josée souligne également les problèmes de santé mentale auxquels sa fille est confrontée depuis qu'elle a porté plainte à la police, ainsi que les délais dans le système judiciaire.
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