Le gouvernement de Justin Trudeau a causé une surprise en retirant de son projet de loi sur le versement d'un chèque de 250 $ le printemps prochain.
Cette décision fait suite aux pressions du NPD et du Bloc québécois, qui critiquaient l'exclusion des retraités et des personnes inaptes au travail.
Sur les ondes du 107,7 Estrie jeudi matin, la professeure Geneviève Tellier de l'Université d'Ottawa a exprimé sa surprise face à cette décision soudaine.
Écoutez l’entrevue accordée par Geneviève Tellier, de l'Université d'Ottawa, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Des implications politiques et financières sont en jeu, notamment le coût potentiellement élevé d'inclure des groupes supplémentaires comme les retraités dans les mesures de soutien financier.
«J'ai été étonnée. Premièrement parce que quand ça nous a été annoncé la semaine passée, Jagmeet Singh: “J'appuie cette mesure-là.” Il s'est passé quelque chose entretemps. Je dirais que c'est sans doute la fin de semaine où tout le monde en a discuté. Je pense que même ça a été un gros sujet de conversation chez bien des gens. Plusieurs députés du NPD sont retournés voir leur chef et ont dit: «Ce n’est pas si populaire, ça ne passe pas la rampe. Il faudrait peut-être reconsidérer notre appui à cette mesure-là”.»
Selon Mme Tellier, le NPD a déchiré l’entente qui le liait au gouvernement libéral, mais l’annonce de l’été dernier n’était que symbolique. «Ils ont voulu faire un coup d’éclat», dit-elle.