D’autres barrières se dressent sur le chemin des microbrasseries.
Ces entreprises ne peuvent pas vendre leurs produits dans les marchés de Noël en raison d'une loi qui exige un numéro réservé aux producteurs de matières premières, comme les vignobles, comme l’indiquait lundi matin La Tribune.
Selon Cynthia Lewis, copropriétaire de la microbrasserie La Confrérie de Windsor, ces marchés sont importants pour la publicité et l'élargissement de leur réseau clientèle.
Écoutez l’entrevue accordée par Cynthia Lewis, de La Confrérie, aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
«On aurait le droit de faire déguster sans les vendre, ce qui est difficile. Après, c'est à nous de gérer le client qui est insatisfait. Tu me fais goûter quelque chose, je l'aime, je ne peux pas l'acheter. Ça revient comme contre nous. On laisse une trace un peu négative de l'autre côté. Pour nous, il faut payer notre kiosque, même si on va juste faire déguster. C'est du temps, des employés: beaucoup pour pas grand-chose.»
Face à cette interdiction, La Confrérie a organisé son propre marché de Noël, accueillant des artisans et offrant une expérience positive tant pour les visiteurs que pour les exposants.
Cet enjeu s’ajoute à celui des vérifications des timbres de droit de vente qui ont lieu depuis quelques semaines et qui embêtent les microbrasseurs.
À écouter aussi:
Le dossier de Jean-Francois Desaulniers: Les microbrasseries du Québec sont les seules au Canada à ne pas pouvoir vendre leurs produits dans les marchés publics.