Le gouvernement de la CAQ fait preuve d’une profonde improvisation dans le dossier de la francisation des nouveaux arrivants.
Le ministre Jean-François Roberge annonce un réinvestissement de 10 millions $ pour la réouverture des classes de francisation fermées en raison de coupes budgétaires.
Appelé à commenter, David Raymond, président du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie, critique l'attitude du gouvernement de François Legault depuis le début de la crise.
Écoutez l’entrevue accordée par David Raymond, président du SEE, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Les conséquences pour les enseignants et les élèves immigrants sont importantes, dit-il, sans compter l'impact négatif sur l'intégration et la profession enseignante.
«Si on refait le fil, on débute l'année en ouvrant les groupes pour répondre aux besoins. On ferme les groupes quelques semaines plus tard, en cours d'année. C'est du jamais vu! Fermer autant de groupes et mettre fin à des contrats envers des profs qui avaient de l'expertise pour un service qui n'avait jamais été remis en question.»
M. Raymond mentionne également l'incertitude pour l'avenir des services de francisation et la valeur de ces cours pour l'intégration des immigrants dans la société québécoise.