Le premier ministre François Legault s'envole mercredi pour St-John's où il doit signer jeudi une entente de renouvellement du contrat d'approvisionnement en électricité provenant de la centrale de Churchill Falls avec son homologue de Terre-Neuve-et-Labrador.
Rappelons que ce contrat, conclu à la fin des années 1960, garantit au Québec 85% de la production de la centrale hydroélectrique terre-neuvienne jusqu'en 2041.
L'entente, maintes fois contestée par les gouvernements de Terre-Neuve qui la jugeaient injuste, a toujours été maintenue par les tribunaux qui ont estimé que le Québec, ayant assumé les risques financiers lors de la construction, avait un retour juste dans cette entente.
Écoutez Normand Mousseau, professeur de physique à l'Université de Montréal et directeur scientifique de l'Institut de l'énergie Trottier, faire le point.
«Il y a eu toutes sortes de poursuites pour dire que c'est injuste, cet accord-là. La Cour suprême, il y a quelques années, a dit que c'était un contrat valide, que les deux avaient signé de bonne foi, donc il n'y avait pas de problème. Mais je dirais que, même si c'est légal et valide, il y a une partie inéquitable qu'on aurait dû corriger pour moi il y a déjà quelques années déjà.»