Sur les 10 millions $ annoncés par le ministre, Jean-François Roberge, pour améliorer l’offre en francisation, aucun sou n’est prévu pour le Centre de service scolaire de la Région-de-Sherbrooke.
La députée de Sherbrooke, Christine Labrie, déplore les changements de politique du gouvernement de la CAQ.
Écoutez l’entrevue accordée par la députée Christine Labrie à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Les sommes ne sont pas suffisantes, dit-elle, notamment à couvrir les besoins ni à compenser les emplois perdus.
«C'est un début de soulagement d'entendre le bruit du camion qui recule cette semaine par rapport aux coupes en francisation. Mais ça ne recule pas assez loin. Ce qu'on leur a demandé, c'est de revenir à ce qu'il y avait au début de l'automne en termes d'offres de francisation partout sur le territoire du Québec.»
Elle critique le manque de planification et l'impact des politiques d'austérité, soulignant que les coupures affectent divers services publics et que le Cégep de Sherbrooke, malgré son expertise, est limité par le manque d'espace.
«Je suis usée»
Enfin, Mme Labrie partage ses réflexions sur la fatigue politique et l'avenir de sa carrière.
«Je ne cacherai pas que je suis usée. Ça fait six ans que je fais ça. C'est un univers hostile où c'est pas toujours constructif les échanges qu'on a. Je le déplore souvent», admet-elle.
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