Le départ des conseillères Geneviève La Roche et Joanie Bellerose, qui ont quitté Sherbrooke citoyen, soulève des questions concernant l’avenir des partis politiques municipaux.
L’ancien maire Stéphane Gendron critique la personnalisation et la discipline de parti, plaidant pour une démocratie de proximité et l'individualité du vote au municipal.
«Je ne crois pas aux partis parce que ça impose la ligne de parti. La discipline de parti, c'est comme aller au gym le matin. Il faut toujours bien que tu te changes, que tu laisses ton cerveau dans le locker, puis tu mets le cadenas dessus. Puis là, tu rentres dans le fameux caucus du parti, puis la ligne du parti. Ça brasse pendant les caucus. Oui, mais autour de la table, c'est comme si on devait entrer en religion. On doit se rallier. Ça ne marche pas. Je crois beaucoup à l'individualité du vote autour de la table au municipal. Si tu n'es pas capable, comme mairesse ou comme maire, de rallier une majorité, too bad.»
Le départ fracassant des deux élues du parti municipal Sherbrooke citoyen a eu lieu vendredi dernier, rappelons-le.
Stéphane Gendron souligne également les défis des municipalités face aux attentes grandissantes et aux limites de leur capacité financière, questionnant la viabilité des projets sans subventions.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.