Même si elle est présidente de la Commission de la culture, des loisirs, des sports et du plein air de la Ville de Sherbrooke, la conseillère Nancy Robichaud n’a pas été consultée au cours de l’élaboration du controversé projet de pump track à Sherbrooke.
La conseillère du district du Lac-Magog souligne par ailleurs que des omissions d'informations dans la présentation aux élus ont été faites d'après un courriel reçu de la La Fédération québécoise des sports cyclistes signalant des erreurs.
Écoutez l’entrevue accordée par la conseillère Nancy Robichaud à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
«Ce qui circule c’est qu’on n'est pas interpellées en tant que présidente de commission. Je n'ai été interpellée dans ce dossier que vendredi par la fédération. Comme tout le monde au conseil municipal, puis en plénière. Je n'ai jamais assisté aux rencontres où il y avait les experts. Je n'ai jamais été invitée au comité exécutif. Toutes les discussions à la Ville, je n'ai jamais été interpellée. La semaine passée, vendredi, c'est un courriel de la Fédération que j'ai reçu disant qu’il y a eu des omissions dans la présentation et les voici. Vous devriez rectifier le tir.»
Mme Robichaud exprime également des préoccupations quant à la transparence et à l'inclusion dans le processus décisionnel.
Rappelons que ce dossier a soulevé des réactions, notamment de la compagnie sherbrookoise X-Track dont la proposition de structures modulaires pour la piste à rouleaux a été rejetée.