Mohamed Al Ballouz a poignardé sa conjointe une vingtaine de fois, avant d’étouffer ses deux garçons avec un oreiller en septembre 2022. Aujourd’hui, il s’identifie comme une femme et veut purger sa peine de prison à vie dans une prison pour femmes.
Le meurtrier, qui s'est même décrit comme une bonne mère de famille lors de son procès, a donné 20 coups de couteau à sa conjointe et a étouffé ses deux garçons avec un oreiller.
Écoutez l’entrevue accordée par l’ancien sénateur Pierre-Hugues Boisvenu à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Pierre-Hugues Boisvenu, sénateur à la retraite, s’oppose à cette possibilité. Il critique le système carcéral canadien qui permet «l’aberration» de «s'autodéterminer femme».
«Dans notre système carcéral aujourd'hui, tous les droits sont permis pour les criminels, même les assassins. Les victimes, vous passerez après. Les journalistes ont voulu savoir où cet individu était évalué, dans quel pénitencier. On a évoqué la charte des droits à la vie privée pour les criminels. Pour moi, lorsque vous assassinez quelqu'un au Canada, vous ne faites plus partie de la vie privée. Vous faites partie de la vie publique et tous ces dossiers doivent être transparents. C'est un fonctionnement déréglé du système carcéral canadien qu'il va falloir vraiment remettre sur les rails. Sinon les victimes n'ont plus confiance dans le système de justice et dans le système carcéral canadien.»
Le cofondateur de l'Association des familles de personnes assassinées ou disparues souligne les différences de conditions entre les établissements pour hommes et femmes et l'absence de transparence concernant les droits des criminels par rapport aux victimes.
Il mentionne également les réformes promises par le chef conservateur Pierre Poilievre s’il prend le pouvoir.