L'utilisation de l'indice de masse corporelle (IMC) pour évaluer l'obésité ne reflète pas la répartition de la graisse corporelle ni les risques pour la santé.
Jean-Pierre Després, chercheur à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, met en avant l'importance du tour de taille et de la graisse viscérale dans l'évaluation des risques de maladies cardiovasculaires et de diabète.
Il y a tellement de stéréotypes associés à l’embonpoint, déplore-t-il.
«Quand on fait de l'hypertension, quand on fait du cholestérol ou quand on fait du diabète, il n'y a pas de stigmatisation. Mais tout de suite, quand on pense à l’obésité, il est gros parce qu'il mange mal et il ne fait rien. Il y a tellement de clichés là-dedans et des stéréotypes.»
Le phénomène est surtout important après la ménopause chez les femmes, ajoute le spécialiste.
M. Després a contribué à une nouvelle définition de l'obésité qui prend en compte ces facteurs, plutôt que l'IMC seul.
Écoutez l'entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.