Le chef du parti libéral et premier ministre du Canada, Mark Carney, ne participera pas au débat de TVA qui demandait 75 000 $ par parti politique, entraînant ainsi son annulation.
Écoutez Dimitri Soudas commenter cette décision, au micro de Philippe Cantin.
«Sur le plan politique, ça peut faire mal. Pourquoi? Je regarde au-delà d'un débat sur TVA ou TVA dit ''Vous avez besoin chacun de payer 75 000 $''. Si monsieur Blanchet et monsieur Poilievre saisissent l'opportunité, le message est le suivant... Il y a deux messages en passant», souligne Dimitri Soudas.
«Le premier, c'est qu'il ne veut pas parler en français aux Québécois. Le minimum possible... Deux, dans le cas de Monsieur Poilievre, il a envoyé un tweet en disant: ''Les libéraux veulent être au pouvoir pour une quatrième fois, mais leur chef a peur de faire un débat en français. Si Mark Carney est trop faible pour débattre avec les autres chefs, comment peut-il tenir tête à Donald Trump?'' Ce qu'ils essaient de dire, c'est qu'il est faible. Ça peut faire mal. Le porte-à-porte, c'est efficace. Et c'est ce que le Bloc québécois et les conservateurs vont faire. Ce n'est pas fini. Ça va demeurer dans la campagne électorale.»