Cette semaine, le conseil municipal de Sherbrooke a voté pour allouer 45 000 $, incluant une subvention, à une étude préliminaire concernant la possibilité de construire un nouveau centre des congrès.
Selon Christelle Lefebvre, présidente de la Commission du développement économique, les besoins sont là, car on échappe une quarantaine d'événement par année. Les défis sont liés entre autres à l'emplacement à choisir.
Sherbrooke, la sixième plus grande ville du Québec, manque d'infrastructures comparables à celles de villes comme Drummondville et Trois-Rivières, dit la conseillère municipale.
«On le voit régulièrement des événements qui se tiennent ici mais qui grossissent au fil des années. À un moment donné, ça ne marche plus, il n'y a plus rien. Ils vont d'un endroit à l'autre, mais on frappe un mur de capacité si on se compare avec les autres grandes villes et même des plus petites villes, on n'a pas cette infrastructure et Drummondville peut accueillir beaucoup plus que nous. Alors qu'on est quand même la sixième plus grosse ville du Québec.»
L'étude explorera les options de localisation, tout en tenant compte des contraintes environnementales et de zonage.