«On a l'impression de vivre le jour de la marmotte orange.»
Frédéric Jobin-Lawler, copropriétaire de l’Abri-Végétal, réagit de la sorte quand on lui demande de commenter les défis auxquels son entreprise de production de légumes en serre est confrontée en raison des tarifs imposés et des relations commerciales avec les États-Unis.
Au 107,7 Estrie, l’homme d’affaires discute de l'impact des tarifs sur l'exportation de légumes frais aux États-Unis et les stratégies adoptées pour absorber les coûts supplémentaires.
Son entreprise fait partie d’une coopérative de fournisseurs qui font affaire aux États-Unis et au Québec.
«Il a fallu faire des petites réunions pour savoir qui allait absorber sur ce coup-là pour le moment. La Coop est une super belle entité. On ne veut pas non plus trop brasser la cage. Les Américains ne sont pas tous contents, mais pas pantoute. Donc on s'est dit bon ben prenons ça sur notre bras.»
Frédéric Jobin-Lawler exprime également des préoccupations concernant la saturation du marché local à Montréal si les exportations deviennent moins rentables, ce qui pourrait affecter gravement leur entreprise.
Écoutez l'entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
À écouter aussi:
Des légumes prennent la direction des États-Unis… avant les tarifs
Le Canada se prépare à «la journée de la libération» - Élisabeth Brière
