Les travailleurs de la SÉPAQ ont voté à près de 89 % en faveur d'une grève générale illimitée à être déclenchée au moment opportun.
Le mouvement pourrait perturber les activités dans les parcs nationaux du Québec lors de la haute saison. En Estrie, nous retrouvons le parc national de la Yamaska, du Mont-Orford, de Frontenac et du Mont-Mégantic.
Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dénonce les conditions de travail, mais principalement la rémunération alors que le salaire moyen se situe entre 16 et 17 $ l'heure.
La convention collective des 2500 travailleurs de la SEPAQ est échue depuis décembre 2023, indique Frédérick Dagenais, président régional du SFPQ.
Les principaux enjeux de la négociation incluent la rémunération, la rétention du personnel, et des iniquités de traitement. Un préavis de dix jours est requis avant toute grève dans le secteur public, dit-il.
La SFPQ ne souhaite pas se rendre à cette étape ultime, M. Dagenais, invité à l’émission L’Estrie Aujourd’hui.
«On a encore du temps. On a le mandat. On a envoyé le message, on est prêt à le faire. Les deux choses qu'on peut faire, selon le code du travail, c'est la visibilité et la grève. Le moyen ultime, c'est la grève. Il n'y a pas d'autre chose. On ne peut pas inventer d'autres choses, c'est ça qu'il y a.»
La grève pourrait toucher, en plus des parcs nationaux, les réserves fauniques, les campings et les centres touristiques, indique le syndicat.