Une claque en plein visage.
C’est ce que l’équipe de la Maison de la famille Plus de Sherbrooke a l’impression d’avoir reçu avec les nouvelles normes gouvernementales qui viennent d’être mises en place.
La grogne et l’incompréhension sont perceptibles chez les organismes communautaires dédiés devant le cadre normatif imposé par le ministère de la Famille du Québec.
Celui-ci a été déposé «à toute vitesse et comporte d'importantes modifications», dénonce Claudelle Cyr, directrice de la Maison Famille Plus.
Ce cadre contrevient au principe fondamental du respect de l’autonomie des organismes pour la mise en œuvre de leur mission, déjà reconnu par le gouvernement du Québec dans sa politique gouvernementale de reconnaissance de l’action communautaire, et entrave leur capacité d’agir, rage-t-elle.
Finie la possibilité de rénover nos bâtiments avec les sommes reçues pour financer la mission. Si un organisme doit refaire la toiture, il faudra qu’il trouve ailleurs comment financer cette dépense, il en serait de même pour changer les fenêtres, pour refaire le solage, etc. Aucune modalité pour la création d’un fonds de prévoyance n’est prévue non plus.
Ces normes empêchent les rénovations et l'achat de bâtiments pour les organismes, malgré un financement annuel de 176 000 $. Elle souligne l'absence de consultation adéquate des organismes lors de l'adoption finale des normes, qui doivent également être approuvées par le Conseil du Trésor.
Écouter l'entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.

Source: Tirée de Facebook
Claudelle Cyr