Afin d'aller chercher de nouveaux revenus et d'équilibrer le budget, la Ville de Sherbrooke pourrait adopter de nouvelles taxes sur les piscines et sur les surfaces de stationnement non résidentielles. Un choix important s'impose pour les élus en préparation du budget de fonctionnement: couper dans les demandes additionnelles non-intégrées ou introduire des mesures d'écofiscalité.
D'autres villes comme Laval ont déjà imposé les stationnements non résidentiels ou surfaces imperméables en fonction de la superficie, selon un barème de 50 sous pour les premiers 50 000 mètres carrés, 1$ pour les 50 000 mètres carrés excédentaires et 1,50$ pour ce qui excède 100 000 mètres carrés. Le but de la ville est d'aller chercher 2 millions en revenus, en s'inspirant de ce qui a d'abord été fait à Mississauga en 2016.
Plusieurs élus estiment qu'une telle mesure soulagerait aussi la pression qu’exerce le ruissellement rapide des eaux de pluie sur les infrastructures municipales, tout en réduisant les îlots de chaleur. D'autres demandent à requestionner les dépenses actuelles à la Ville et à offrir des mesures de transition.
Pour l'instant, il n'est pas question d'imposer les surfaces comme les toits, comme d'autres villes par le passé.
Rappelons que différents services de la ville sont actuellement en demandes additionnelles non-intégrées à la hauteur de 4,9 millions de dollars.
Pour compenser, le montant des amendes pourrait aussi être augmenté et la ville pourrait taxer davantage certaines classes d'immeubles non résidentiels.
Cet été, on apprenait que la Ville de Sherbrooke anticipe un déficit de 9,17 M$ à la fin de la présente année alors que les marges de manoeuvre sont restreintes.