L'Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une motion demandant à ce que le gouvernement fédéral revoie la réglementation sur le sifflement des trains la nuit.
C'est la députée de Sherbrooke, Christine Labrie, qui a déposé mercredi cette motion qui demande à Transport Canada d'intervenir.
Pour faire cesser les sifflements des trains, les municipalités doivent dépenser des sommes importantes.
Seulement à Magog, par exemple, la municipalité estime qu'il en coûterait au minimum 4 millions $ pour modifier la chaussée des traverses de voitures sur son territoire.
L’an dernier, des citoyens de Magog, de Sherbrooke, de Bromont et de Lac-Mégantic, de plus en plus préoccupés par les effets sur leur santé mentale et leur sommeil par le sifflement du train dans leur municipalité s’étaient mobilisés.
Un forum citoyen avait eu lieu en juin à Magog, rappelons-le.
Source: Tirée de Facebook
Nouvelles technologies
Au micro de l'animateur Jean-Sébastien Hammal jeudi matin, Madeleine Girard, présidente pour la quiétude des Sherbrookois, a applaudi la nouvelle. «C'est un beau cadeau», lance-t-elle.
«On voit que le monde politique est sensibilisé et ça va aider pour la suite des choses.»
Concernant la déclaration de Pablo Rodriguez, ministre des Transports du Canada, qui soutient que les sifflements des trains la nuit sont utilisés pour la sécurité de la population, Madeleine Girard mentionne qu'elle ne nie pas l'effet du sifflet sur la sécurité, mais qu'il faudrait trouver d'autres moyens de le faire la nuit.
Elle convient que des changements impliqueraient des coûts importants, mais elle dit espérer que les nouvelles technologies puissent être utilisées.
«Aujourd'hui, tout le monde a un téléphone cellulaire et il y a l'intelligence artificielle qui peuvent être utilisées», fait-elle remarquer dans le cadre de l'émission Que l'Estrie se lève.